Infiniti QX50 : une révolution mécanique

Infiniti QX50 : une révolution mécanique

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Publié par Spécialiste produit le 1 février 2019

En janvier 2018 se déroulait le lancement officiel de la plus récente génération du QX50 d’Infiniti. Pour l’occasion, la presse mondiale était convoquée en Californie pour mettre à l’essai la nouvelle mouture du populaire VUS de la marque de luxe de Nissan.

Un événement comme il s’en produit des dizaines par années à travers l’industrie, sauf que dans ce cas, les gens qui y ont pris part ont assisté à un moment marquant dans l’histoire de l’automobile, soit les débuts d’une nouvelle technologie révolutionnaire.

Cette dernière se cachait sous le capot du véhicule et plus précisément au cœur du nouveau moteur 4-cylindres turbo de 2 litres qui faisait ses premiers pas. Concrètement, on parle ici d’une technologie qui prend le nom de VC-Turbo, les lettres VC signifiant Variable Compression.

Infiniti accouchait finalement, après 20 ans d’efforts acharnés, d’un moteur offrant la compression variable. Et qu’est-ce que cette technologie mange en hiver ? Résumons cela simplement.

Fixe et non variable

Dans un moteur conventionnel, jusque-là, le taux de compression dans chacun des cylindres du moteur était fixe. Le calcul de ce dernier est fait en analysant le ratio du mélange air/essence qui se fait à l’intérieur de la chambre cylindrique lorsque le piston effectue sa course. Une mesure est prise alors que ce dernier est à son plus bas dans la chambre, l’autre lorsqu’il atteint son point le plus haut, pendant la phase de compression du mélange.

Ce ratio a toujours été choisi par les ingénieurs lors de la conception du moteur. On parle de données du style 8:1, 10:1, 13:1, etc.. Ces dernières déterminent si la vocation d’un moteur sera axée sur la performance ou sur la frugalité. Attention, toutefois, car de nombreux paramètres entrent en ligne de compte comme le type de pistons utilisés, l’approche mécanique retenue (atmosphérique, suralimenté, turbo, etc.) et l’indice d’octane du carburant, ce qui fait qu’un taux de compression donné peut parfois offrir plus de puissance… ou favoriser l’économie d’essence.

Un moteur puissant pour la Infiniti QX50

Dans le cas de la QX50, le taux peut passer de 8:1 à 14:1, ce qui fait qu’on peut bénéficier de beaucoup de puissance lorsque c’est nécessaire et d’un minimum de consommation en d’autres temps. Mieux encore, le changement de taux, qui se fait constamment selon la pression que l’on exerce sur l’accélérateur, est imperceptible à l’intérieur de la cabine.

Ainsi, on profite d’un moteur qui nous avance une cavalerie de 268 chevaux et un couple de 288 livres-pieds. Et, la beauté de la chose, c’est qu’on n’a pas à compromettre en matière d’économie d’essence, puisque la technologie fait en sorte que cette dernière est maximisée grâce à l’aspect variable du taux de compression. Cela se traduit par une moyenne de consommation de 10 litres aux 100 kilomètres en ville et de seulement 7,8 litres sur l’autoroute ; pour un véhicule offrant autant d’énergie, ce sont des chiffres impressionnants.

Le secret est donc levé. La magie du QX50 d’Infiniti, c’est sous le capot qu’elle se trouve avec ce moteur à taux de compression variable, une première en ce qui a trait à la production de masse dans l’histoire de l’automobile. Cette mécanique a incidemment fait ses débuts dans les entrailles de la Nissan Altima cette année.

Attendez-vous à ce que la technologie fasse des petits; elle est à ce point révolutionnaire.

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